La bouche rouge : une marque beauté haute-couture écoresponsable
« Le véritable luxe aujourd’hui, c’est la durabilité des objets et des formules ». Voilà que le manifeste de la Bouche Rouge annonce la couleur…
Un storytelling fort, et une communication chiadée, c’est sans fards que cette nouvelle marque annonce un tour de force dans l’univers de la cosméto luxe et éco-responsable. Avec une routine de maquillage sans microplastique, la beauté raisonnée entend montrer la voie pour réinventer les objets du quotidien, engager les femmes à consommer différemment et penser un monde nouveau.
Quatre essentiels font battre le cœur de la marque :
- Responsabilité : exit le plastique et bonjour objets rechargeables et recyclables.
- Traçabilité : La Bouche Rouge crée et développe les produits au sein de ses propres laboratoires, sur les bords de Loire près d’Orléans.
- Durabilité : En plaçant les artisans au cœur de la création, les objets se font uniques précieux que l’on aime chérir au fil du temps. Un beau pied de nez à la fast-beauty et la surenchère de la consommation.
- Créativité : Parce que cette notion et la qualité ont toujours été à l’origine du succès, La Bouche Rouge prête une attention particulière au design à la photographie et à un processus créatif à la pointe.
On y retrouve donc une gamme complète pour les lèvres, le regard et le teint qui vient se lover dans des écrins précieux entièrement rechargeables et recyclables. Les formules se font pures et les textures assurent une tenue exceptionnelle.
Nicolas Gerlier, fondateur de la Bouche Rouge, nous éclaire sur le concept…
Pourquoi avez-vous créé La Bouche Rouge ?
Après une longue carrière au sein d’un grand groupe cosmétique, j’ai eu envie de créer un projet en accord avec mes valeurs. Père de trois enfants, j’ai voulu leur montrer que l’on pouvait agir pour un monde qui a plus de sens : avec La Bouche Rouge j’ai créé une entreprise respectueuse de la planète, qui s’affranchit du plastique, un problème dont on ne parlait pas à l’époque. J’ai voulu créer de beaux objets, désirables, qui sont produits pour durer et accompagner les femmes toute leurs vies. J’ai souhaité travailler avec des artisans français et des artistes, pour créer une marque vivante, créative, qui a du sens et un impact sur le monde. C’est pour moi la véritable modernité. Nous entamons une révolution dans chaque choix que nous faisons au quotidien. La Bouche Rouge en fait partie.
Selon vous, à quoi ressemblera la beauté de demain ?
Je pense que les crises que nous traversons vont mettre fin aux habitudes de consommation du XXe siècle.
Le luxe devrait être le premier secteur à montrer la voie. Le luxe a pour mission de sublimer notre vie, il est donc impensable pour nous de créer des objets qui détruisent la planète. Cela n’aurait pas de sens ! L’une de nos valeurs chères est aussi celle de l’économie positive : les entreprises du luxe doivent avoir un impact social, humain et environnemental positif. Nous nous engageons à chaque étape de la création. Et cela passe aussi par la qualité de nos produits, aux formules « clean », avec une très grande natura- lité, très efficaces et agréables à utiliser. Et l’avenir est un monde sans plastique. Depuis 1950, seuls 9 % des déchets plastiques du monde ont été recyclés et environ 12 % sont brûlés. Près de 80 % finissent littéralement au fond de nos océans dans la nature. L’industrie cosmétique porte un potentiel de changement énorme : c’est la troisième industrie la plus polluante en termes de plastique, après l’automo- bile et la mode. C’est pour cela que nous ouvrons la voie vers une beauté plus clean. Nous avons créé une beauté sans plastique à chaque étape, depuis la production des formules, en passant par le moulage de nos rouges, par exemple, jusqu’à la présentation de nos objets dans les boutiques.
Pourquoi avez-vous choisi de ne pas utiliser de plastique recyclé ?
Le plastique recyclé est l’opposé même de la durabilité. C’est une matière qui est encore mal transformée : la plupart des méthodes de recyclage sont encore polluantes et créent des déchets. Les méthodes qui recréent du plastique 100% réutilisables sont rares. Du fait de sa friabilité, le plastique, même recyclé, continue de déposer des microparticules dans notre quotidien. Nous pouvons nous en passer, il suffit de créer de nouvelles envies. C’est la mission de La Bouche Rouge : nous créons des objets si beaux que l’on ne les jette pas, on les réutilise.
Comment avez-vous conçu la brosse de mascara en ricin ?
Il s’agit de la même méthode que les brosses traditionnelles : l’huile de ricin est coulée dans les mêmes moules que ceux que l’on utilise pour les brosses en plastique. Elle se solidifie naturellement. Une fois solide, elle peut être utilisée aussi longtemps que le mascara lui-même, sans transfert dans la formule. C’est la première au monde de ce type !
Comment avez-vous choisi l’alliage en métal qui constitue le boîtier universel ?
C’est alliage de zinc, aluminium, magnésium et cuivre, dont une partie sont déjà recyclés. Il est très résistant, s’abime très peu et peut être recyclable à l’infini. Comme il est lourd et précieux, il est facile- ment « repérable » par les filières de tri des déchets : cela garanti qu’il sera effectivement recyclé, contrai- rement à d’autres métaux.
Pourquoi avez-vous choisi d’utiliser du cuir ?
Nous utilisons des chutes de cuir de l’industrie du luxe. Cela permet de mettre en valeur l’artisanat français, sans produire de cuir « en plus ». Grâce à cela, nous retissons un lien avec des entreprises du Patrimoine français, détentrices d’un savoir-faire traditionnel inestimable. Cela permet d’obtenir des objets artisanaux, français et à la pointe de la mode, exactement ce dont nous avons tous envie aujourd’hui. Pour satisfaire toutes nos clientes, une version vegan existe également. D’ailleurs, toutes les formules La Bouche Rouge sont vegan.
Pourquoi avez-vous tenu à ôter les microplastiques au sein des produits pour le regard ?
Ils représentent un danger pour la santé : les particules de mascara et de fards, les paillettes par exemple, peuvent se déposer dans l’œil, altérer la membrane muqueuse et provoquer des maladies oculaires. Une étude américaine a montré que l’on retrouve près de 30 % des microplastiques sous forme de silicone ou de paillettes dans l’œil après application. Nous avons donc créé des formules sans risque pour la santé et compatibles avec le port de lentilles.