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Andy Wolf, l’élégance à visage découvert

Il existe des maisons qui naissent d’un dessin. D’autres d’une intuition. Andy Wolf, elle, est née d’un attachement presque instinctif à l’artisanat. En 2006, Andreas Pirkheim et Wolfgang Scheucher décident de créer une marque de lunettes qui conjugue deux exigences que le monde contemporain oppose souvent : préserver un savoir-faire traditionnel et inventer des formes résolument modernes. 

Quand une monture devient une intention

La force d’Andy Wolf réside dans une ligne juste, dessinée pour éclairer le visage sans jamais l’éclipser. Formes architecturales, couleurs franches, volumes affirmés : la marque revendique une écriture visuelle contemporaine, presque cosmopolite. Une monture devient alors une déclaration d’intention. Toujours pensée pour accompagner le visage, jamais pour le masquer.

Depuis ses débuts, la maison refuse les logos apparents. Elle préfère un poinçonnage discret, à l’intérieur de la branche. Quelques dixièmes de millimètre qui modifient une ligne, affinent un bord, réveillent un regard. Cette obsession du détail pourrait paraître technique ; elle raconte en réalité une conception très mode de l’accessoire : une monture se tient comme un vêtement, par la précision de sa coupe autant que par son ambition esthétique.

Le regard, mais aussi le paysage

À Hartberg, en Autriche, la marque a installé ses bureaux et sa manufacture au bord d’une prairie. Ce détail pourrait passer pour un caprice bucolique ; il dit en réalité l’essentiel. Dans ce paysage précis, fait d’herbes folles et de fleurs sauvages, les montures en acétate prennent forme sous la main d’artisans qui travaillent comme d’autres cousent un vêtement : avec une concentration qui efface la notion de temps.

À cette identité autrichienne répond celle du Haut-Jura, où la manufacture de Saint-Pierre perpétue un savoir-faire métallique transmis depuis le XVIᵉ siècle. Les artisans y travaillent la monture comme un rituel appris au fil de plusieurs décennies, donnant aux modèles qui en sortent cette rigueur lumineuse, que consacre aujourd’hui le label Origine France Garantie.

Dans cette cohérence entre deux territoires, la durabilité devient un pilier pour Andy Wolf, qui a engagé la transition vers l’Acetate Renew : un acétate plus durable et à l’impact carbone réduit, privilégie des composants européens recyclés, replante un mètre carré de fleurs sauvages pour chaque paire vendue et complète cette démarche par un packaging intégralement recyclé ainsi que par un engagement social local.

En exclusivité pour Revel, Wolfgang Scheucher, cofondateur d’Andy Wolf, et Peter Klotz, directeur du design, livrent leur regard sur cette aventure qui façonne aujourd’hui l’identité de la marque.

Vous avez bâti Andy Wolf entre deux territoires d’artisanat et une vision contemporaine de la lunetterie. Si vous deviez imaginer la prochaine décennie, quel rôle souhaitez-vous que joue la marque : préserver un savoir-faire, redéfinir la modernité de l’optique, ou tracer une nouvelle manière plus consciente, plus locale, plus intime, d’habiter le regard ?

W.S : Pour nous, chez Andy Wolf, il n’a jamais été question de choisir une seule voie. L’artisanat est notre fondation depuis notre création en 2006, la modernité est notre attitude, et la conscience notre responsabilité. Pour la décennie à venir, j’espère qu’Andy Wolf deviendra un exemple de la manière de conjuguer tout cela : une fabrication locale authentique, un design audacieux et une compréhension profonde du rôle que joue la lunette dans la construction de soi. Nous ne voulons pas simplement créer des lunettes, des produits : nous voulons créer de la proximité  avec les personnes, les matières et le monde dans lequel nous vivons.

Vos montures jouent avec la ligne comme un créateur joue avec la coupe : silhouette, proportion, tombé du volume. À l’heure où la mode redécouvre la valeur du geste et du détail, comment pensez-vous le design d’une lunette qui ne suit pas la tendance mais dialogue avec l’allure même de celui ou celle qui la porte ?

PK : Notre savoir-faire est principalement visible dans les tous petits détails : le travail intérieur des formes, les facettes subtiles, des petits gestes presque invisibles qui ne se dévoilent que de très près. C’est de cette manière que nous souhaitons que nos lunettes entrent dans un dialogue avec la personne qui les porte : en sublimant discrètement leur présence et leur personnalité, plutôt qu’en la définissant.

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