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La Beauté, nouveau chapitre chez Louis Vuitton

Il aura fallu un siècle et demi pour que la Maison Louis Vuitton consacre officiellement un chapitre entier à la beauté. Non pas en tant que supplément cosmétique à son univers, mais comme un champ d’expression à part entière, porté par une vision créative aussi cultivée qu’exigeante. Ce nouveau territoire, baptisé La Beauté, ne s’inscrit ni dans une logique de tendance, ni dans une course à la viralité. Il s’agit ici d’un déploiement esthétique majeur, pensé comme un prolongement naturel de l’Art du Voyage : non pas spatial, mais intime.

Et pour mener cette traversée : Pat McGrath, première Directrice de Création Maquillage de la Maison. Un choix qui n’a rien d’anecdotique. Sa signature : expérimentale, radicale, respectueuse des codes tout en les redéfinissant, épouse parfaitement les ambitions d’un projet où le pigment, le design et la matière composent un triptyque d’exception.

Une collection fondée sur la culture du geste

Depuis toujours, le maquillage est un terrain d’expression pour Pat McGrath, mais jamais elle ne l’avait investi avec une telle densité symbolique. La Beauté Louis Vuitton n’est pas une simple ligne : c’est un système esthétique complet, pensé pour s’adresser à la mémoire du corps autant qu’à son apparence.

Les rouges à lèvres, pierre angulaire de la collection, sont emblématiques de cette philosophie. Cinquante-cinq teintes (satinées ou mates), développées sur une base soin riche en actifs, déclinent une féminité plurielle et assumée. Chaque nuance est pensée comme un code identitaire, un indice stylistique à part entière. Le Monogram Rouge, profond et architectural, condense dans sa texture la puissance narrative d’un accessoire. Le Rose Odyssée, plus introspectif, s’adresse à la part contemplative du féminin. Quant au Rouge Louis, c’est le manifeste visuel d’une sophistication sans concession.

La couleur comme construction culturelle

Pat McGrath le rappelle : «Le  maquillage va bien au-delà du produit. C’est un geste, une émotion, un langage. » Ce propos trouve une résonance toute particulière dans la conception des LV Ombres, les palettes yeux composées comme des partitions chromatiques. Chaque quatuor allie trois nuances « de structure » à une couleur « de rupture », allant de l’ultra-mat à l’éclat scintillant éclatant. 

À cela s’ajoute un raffinement technique rare : formules enrichies en squalane végétal, pigments haute fidélité, textures lumière encapsulée. Ce niveau d’innovation permet un rendu naturel ou plus sophistiqué.

Crédit photos : service de presse Louis Vuitton

Le sillage comme matière première 

C’est une inflexion majeure dans le paysage de la beauté contemporaine : pour la première fois, le parfum ne vient plus couronner le maquillage,  il en devient la structure invisible. Chez Louis Vuitton, cette hybridation sensorielle porte la signature de Jacques Cavallier Belletrud, Maître Parfumeur de la Maison, qui infuse à chaque rouge à lèvres une empreinte olfactive insaisissable.

Développée au cœur des Fontaines Parfumées à Grasse, cette fragrance s’élabore non sur une base alcoolique mais au sein d’un alliage cire-huile complexe, intégrée directement à la formule. Le mimosa, le jasmin et la rose ;  trinité florale emblématique de la Maison, investissement les rouges à lèvres, quand les baumes libèrent une fraîcheur tendre aux accents de menthe et de framboise.

Ici, le geste cosmétique se mue en expérience synesthésique : on n’applique plus seulement une couleur, on inscrit sur les lèvres un sillage personnel.

La beauté, objet culturel

Confiée au designer industriel Konstantin Grcic, l’architecture des objets La Beauté Louis Vuitton réaffirme l’identité fonctionnelle du luxe contemporain : durabilité, désirabilité, précision. Ici, la beauté ne s’incarne pas dans un flacon bijou, mais dans un objet rechargeables, éco-conçu pensé pour traverser le temps et les usages.

Aluminium, laiton, fermeture magnétique inspirée des loquets des malles : chaque élément réinterprète l’héritage de la Maison.

Chez Vuitton, l’objet cosmétique rejoint le territoire des essentiels : il n’est pas fait pour être vu, mais pour être précieusement gardé.

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